Dans son programme, il propose de consacrer chaque année au moins 1.000 milliards de francs Cfa du budget national au secteur primaire pour la mise en œuvre des politiques d’accès aux ressources (eau, terre, matériels, semences, intrants, crédits). Il prévoit également une réforme consensuelle de la loi sur le domaine national, pour redéfinir les conditions d'accès et de jouissance des terres, la protection des droits d’exploitation des acteurs ruraux y compris les femmes et les jeunes, et les mesures d'accompagnement.
Khalifa Sall promet de lancer un programme national de maîtrise de l’eau notamment par la revitalisation des vallées fossiles, la récupération des eaux pluviales et le traitement des eaux usées et un programme national de fertilisation des sols et d’aménagement des terres de la vallée du Fleuve du Sénégal à travers un plan pluriannuel financé par les ressources tirées de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières.
En plus, il compte évaluer, réactualiser et appliquer la Loasp (Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale), après une large concertation avec l’ensemble des organisations paysannes. Le candidat compte formaliser et organiser la profession d’agriculteur, d’éleveur et de pêcheur en les dotant d’un statut et d’un système de protection sociale. Il s’engage à fusionner tous les fonds (Fndasp, Fadr, Fnraa) en un Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral et halieutique qui jouera un rôle d’intermédiation financière, de garantie, de bonification du taux d’intérêt et de calamité, relayée par un système de financement décentralisé et de proximité.
Khalifa Sall a prévu de professionnaliser en vue de les appuyer toutes les principales chaînes de valeur agro-sylvopastorales et halieutiques, en les dotant d’organisation interprofessionnelle dont les relations de travail sont basées sur la contractualisation entre acteurs principaux de la filière.
La promotion et l’appui à la mise en place d’unités industrielles de transformation des produits agricoles, pastorales, halieutiques et forestières afin de développer des industries locales qui contribueront à déconcentrer le système productif, les infrastructures et les emplois font aussi partie de ses priorités. Il n’a pas oublier la mise en place dans le cadre de partenariats public-privé des filières de conservation, de distribution et de commercialisation des produits agricoles.
Amadou Diop
Khalifa Sall promet de lancer un programme national de maîtrise de l’eau notamment par la revitalisation des vallées fossiles, la récupération des eaux pluviales et le traitement des eaux usées et un programme national de fertilisation des sols et d’aménagement des terres de la vallée du Fleuve du Sénégal à travers un plan pluriannuel financé par les ressources tirées de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières.
En plus, il compte évaluer, réactualiser et appliquer la Loasp (Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale), après une large concertation avec l’ensemble des organisations paysannes. Le candidat compte formaliser et organiser la profession d’agriculteur, d’éleveur et de pêcheur en les dotant d’un statut et d’un système de protection sociale. Il s’engage à fusionner tous les fonds (Fndasp, Fadr, Fnraa) en un Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral et halieutique qui jouera un rôle d’intermédiation financière, de garantie, de bonification du taux d’intérêt et de calamité, relayée par un système de financement décentralisé et de proximité.
Khalifa Sall a prévu de professionnaliser en vue de les appuyer toutes les principales chaînes de valeur agro-sylvopastorales et halieutiques, en les dotant d’organisation interprofessionnelle dont les relations de travail sont basées sur la contractualisation entre acteurs principaux de la filière.
La promotion et l’appui à la mise en place d’unités industrielles de transformation des produits agricoles, pastorales, halieutiques et forestières afin de développer des industries locales qui contribueront à déconcentrer le système productif, les infrastructures et les emplois font aussi partie de ses priorités. Il n’a pas oublier la mise en place dans le cadre de partenariats public-privé des filières de conservation, de distribution et de commercialisation des produits agricoles.
Amadou Diop