Le patronat de la presse dit avoir sensibilisé le président de la République sur le rôle éminent des médias dans la stabilité politique et sociale, la lutte contre les pandémies durant le Covid et antérieurement Ébola, le rôle dans les alternances politiques en 2000 et 2012… La presse, ajoute la même source, a un rôle d’autant plus important à jouer dans le développement économique et social dans un pays où la majorité de la population est jeune et analphabète.
«Pour créer les conditions d’une presse républicaine, libre et indépendante, la viabilité économique est une condition nécessaire. Pour cela, la participation de l’État est cruciale, notamment dans les allègements fiscaux pour tenir compte de la spécificité du secteur des médias », informe le Cdeps.
La rencontre avait pour objet la matérialisation des promesses du président de la République, à l’occasion du Conseil présidentiel sur la relance économique de septembre 2020, dans le contexte du Covid-19.
«La presse, très affectée par la crise aggravée et engendrée par la pandémie, avait bénéficié d’une exonération de toutes les taxes et de tous les impôts, du 1er janvier au 31 décembre 2021, matérialisée par la loi de finances 2021. Le volet concernant l’effacement fiscal n’avait pas été traduit dans un écrit formel opposable aux services concernés de l’État. Le président de la République a réitéré sa promesse d’effacement de toutes les dettes fiscales des entreprises de presse pour toute la période antérieure au 31 décembre 2023. Cet effacement comprend également les redevances dues par les entreprises de presse à l’Artp », renseigne le patronat de la presse.
Le président de la République a également prôné l’allègement des charges pour la presse, notamment en fixant un montant symbolique de cinq cent mille (500 000) francs Cfa pour les frais de diffusion des télévisions sur la Tnt.
Selon le communiqué, le manque à gagner pour Tds-SA, percepteur des frais de diffusion sur la Tnt, sera compensé par une quote-part prélevée sur le montant de la subvention accordée aux entreprises de presse, en guise d’aide de l’État pour la rémunération de la mission de service publique des médias. Dans ce sens, la subvention aux entreprises de presse, actuellement de 1.9 milliard, sera augmentée.
À l’issue de l’audience, le patronat de la presse a exprimé sa grande satisfaction au président de la République pour toutes ses décisions qui vont alléger la crise que subissent les médias sénégalais.
Le patronat de la presse entend maintenant se tourner vers les défis de la matérialisation des conclusions des Assises nationales des médias avec tous les acteurs du secteur, la formation des journalistes et techniciens des médias, la digitalisation des médias, projets à soumettre au nouveau président élu et à son gouvernement, pour des entreprises de presse qui vont aller à la conquête du monde.
Adou Faye
«Pour créer les conditions d’une presse républicaine, libre et indépendante, la viabilité économique est une condition nécessaire. Pour cela, la participation de l’État est cruciale, notamment dans les allègements fiscaux pour tenir compte de la spécificité du secteur des médias », informe le Cdeps.
La rencontre avait pour objet la matérialisation des promesses du président de la République, à l’occasion du Conseil présidentiel sur la relance économique de septembre 2020, dans le contexte du Covid-19.
«La presse, très affectée par la crise aggravée et engendrée par la pandémie, avait bénéficié d’une exonération de toutes les taxes et de tous les impôts, du 1er janvier au 31 décembre 2021, matérialisée par la loi de finances 2021. Le volet concernant l’effacement fiscal n’avait pas été traduit dans un écrit formel opposable aux services concernés de l’État. Le président de la République a réitéré sa promesse d’effacement de toutes les dettes fiscales des entreprises de presse pour toute la période antérieure au 31 décembre 2023. Cet effacement comprend également les redevances dues par les entreprises de presse à l’Artp », renseigne le patronat de la presse.
Le président de la République a également prôné l’allègement des charges pour la presse, notamment en fixant un montant symbolique de cinq cent mille (500 000) francs Cfa pour les frais de diffusion des télévisions sur la Tnt.
Selon le communiqué, le manque à gagner pour Tds-SA, percepteur des frais de diffusion sur la Tnt, sera compensé par une quote-part prélevée sur le montant de la subvention accordée aux entreprises de presse, en guise d’aide de l’État pour la rémunération de la mission de service publique des médias. Dans ce sens, la subvention aux entreprises de presse, actuellement de 1.9 milliard, sera augmentée.
À l’issue de l’audience, le patronat de la presse a exprimé sa grande satisfaction au président de la République pour toutes ses décisions qui vont alléger la crise que subissent les médias sénégalais.
Le patronat de la presse entend maintenant se tourner vers les défis de la matérialisation des conclusions des Assises nationales des médias avec tous les acteurs du secteur, la formation des journalistes et techniciens des médias, la digitalisation des médias, projets à soumettre au nouveau président élu et à son gouvernement, pour des entreprises de presse qui vont aller à la conquête du monde.
Adou Faye