Le Premier ministre a annoncé une enveloppe de 120 milliards de FCfa et d’autres mesures tout aussi importantes. Ousmane Sonko a demandé à ce que les dettes dues aux opérateurs pour les campagnes 2021, 2022, 2023 soient soldées au plus tard au 10 mai 2024 et un audit de la dette de la campagne agricole 2023-2024 ainsi qu’un plan d’apurement de cette dette validée. Il souhaite des concertations entre les opérateurs, les banques et l’administration fiscale « en vue de trouver des solutions à l’impact des retards de paiement de la dette de l’Etat aux opérateurs en termes d’intérêts de retard imputés par les banques et de pénalités sur le recouvrement des impôts et taxes dus ».
En ce qui concerne la fourniture des semences, des engrais et produits phytosanitaires, le chef du gouvernement demande à ce que toutes les dispositions soient prises pour le démarrage effectif de la distribution des intrants « dans les plus brefs délais » avec « l’implication active des coopératives et des sociétés de coopératives ». Il a insisté sur le respect des principes de transparence, d’intégrité, d’économie et d’efficacité dans l’octroi des agréments « en portant une attention particulière à la solvabilité des opérateurs » et dans la mise en place et la distribution des intrants. Il a averti que « tout détournement d’objectif » sera sanctionné.
La Direction de la protection des végétaux verra ses capacités d’intervention renforcées, les directions nationales et les services techniques déconcentrés seront dotés de moyens logistiques. Une plateforme de gestion et de suivi sera mise en place pour « une traçabilité complète des subventions agricoles ; de la définition des objectifs de campagnes jusqu’aux mises à disposition des intrants aux producteurs, en passant par les notifications aux fournisseurs ». La cellule logistique militaire détachée au ministère de l’Agriculture sera redynamisée.
En ce qui a trait au matériel agricole et aux intrants, les commissions de cession des intrants seront installées, au plus tard le 13 mai 2024 ; les critères et modalités de cession définis ainsi qu’un dispositif de contrôle du respect des règles fixées. Le Premier ministre a demandé un audit du Programme « Intermaq et Sismar » d’acquisition et de distribution de matériels agricoles, de magasins de stockage d’intrants agricoles et de chambres frigorifiques. Les infrastructures de stockage de semences et d’engrais existantes sous tutelle des différents départements ministériels seront recensées et mises à disposition pour la campagne agricole.
Pour le financement, les dispositions appropriées seront prises pour permettre la mobilisation par les opérateurs des financements nécessaires de la campagne de production agricole 2024 et des concertations seront engagées avec l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Sénégal, l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés, la Banque agricole, la Bnde et les institutions de microfinance. La BCEAO et le Conseil des Ministres de l’Union seront sensibilisés sur « la nécessité d’adapter, dans les meilleurs délais possibles, la réglementation prudentielle applicable aux banques et établissements financiers ainsi qu’aux institutions de microfinance aux spécificités du secteur agricole ».
Le chef du gouvernement a demandé une mutualisation des moyens et des interventions des projets et programmes au plan local « par une meilleure coordination et synergie d’actions ». C’est dans ce registre qu’il faut inscrire l’intensification du programme de phosphatage des sols et la reconstitution, « dans les meilleurs délais possibles », du capital en semences sélectionnées d’arachide.
Amadou SY En ce qui concerne la fourniture des semences, des engrais et produits phytosanitaires, le chef du gouvernement demande à ce que toutes les dispositions soient prises pour le démarrage effectif de la distribution des intrants « dans les plus brefs délais » avec « l’implication active des coopératives et des sociétés de coopératives ». Il a insisté sur le respect des principes de transparence, d’intégrité, d’économie et d’efficacité dans l’octroi des agréments « en portant une attention particulière à la solvabilité des opérateurs » et dans la mise en place et la distribution des intrants. Il a averti que « tout détournement d’objectif » sera sanctionné.
La Direction de la protection des végétaux verra ses capacités d’intervention renforcées, les directions nationales et les services techniques déconcentrés seront dotés de moyens logistiques. Une plateforme de gestion et de suivi sera mise en place pour « une traçabilité complète des subventions agricoles ; de la définition des objectifs de campagnes jusqu’aux mises à disposition des intrants aux producteurs, en passant par les notifications aux fournisseurs ». La cellule logistique militaire détachée au ministère de l’Agriculture sera redynamisée.
En ce qui a trait au matériel agricole et aux intrants, les commissions de cession des intrants seront installées, au plus tard le 13 mai 2024 ; les critères et modalités de cession définis ainsi qu’un dispositif de contrôle du respect des règles fixées. Le Premier ministre a demandé un audit du Programme « Intermaq et Sismar » d’acquisition et de distribution de matériels agricoles, de magasins de stockage d’intrants agricoles et de chambres frigorifiques. Les infrastructures de stockage de semences et d’engrais existantes sous tutelle des différents départements ministériels seront recensées et mises à disposition pour la campagne agricole.
Pour le financement, les dispositions appropriées seront prises pour permettre la mobilisation par les opérateurs des financements nécessaires de la campagne de production agricole 2024 et des concertations seront engagées avec l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Sénégal, l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés, la Banque agricole, la Bnde et les institutions de microfinance. La BCEAO et le Conseil des Ministres de l’Union seront sensibilisés sur « la nécessité d’adapter, dans les meilleurs délais possibles, la réglementation prudentielle applicable aux banques et établissements financiers ainsi qu’aux institutions de microfinance aux spécificités du secteur agricole ».
Le chef du gouvernement a demandé une mutualisation des moyens et des interventions des projets et programmes au plan local « par une meilleure coordination et synergie d’actions ». C’est dans ce registre qu’il faut inscrire l’intensification du programme de phosphatage des sols et la reconstitution, « dans les meilleurs délais possibles », du capital en semences sélectionnées d’arachide.
LEJECOS