« Je n’ai pas jamais écrit une lettre démission de l’Alliance pour la République (Apr) encore moins de la mouvance présidentielle. Je n’ai jamais été entendue par une de ces instances », a martelé Aminata Touré. Mimi Touré explique que cette décision du bureau de l’Assemblée nationale n’est pas conforme à l’article 60 de la Constitution et l’article 7 du Règlement intérieur. « Tous les juristes s’accordent à dire que c’est une violation de la loi. Je ne suis pas un député investi de l’Apr mais par la Coalition présidentielle Bby. Je ne me suis jamais souvenu avoir démissionné de la coalition ni par écrit, ni par oral. Je n’ai pas été saisie ne serait-ce que par pur formalisme, par leurs membres », a ajouté l’ex député de la majorité présidentielle. Dénonçant une injustice, elle entend poursuivre son combat pour la restauration de l’état de droit et des principes démocratiques.
« Je m’engage à me battre jusqu’à mon dernier souffle. Je lance un appel vibrant à tous les citoyens épris de paix et de justice. J’exhorte toutes les composantes de la société, tous les démocrates de ce pays, intellectuels, troisième âge et politiciens, à se mobiliser pour la mise en place d’une plateforme en vue de défendre les intérêts de la Nation », a lancé Aminata Touré.