Laissée en rade par la coalition Yeewi Askan Wi (YAW) lors des investitures, à la surprise générale, Soham Wardini n’a pas que cette posture de victime dont les Sénégalais réputés contre l’injustice, sont si sensibles. Elle refuse et fait prévaloir son bilan. Et pas que ! Car elle impose aussi une vision pour la Ville de Dakar.
La mère, maire, avec cette sensibilité reconnue généralement aux femmes, a dirigé la Ville, avec un souci de justice et d’équité, et surtout d’empathie avec les laissés pour compte de la société. En étant la première candidate à signer la charte de la nom violence, elle a montré la voie pacifique que doit emprunter ces joutes.
C’est ce qui ressort de son document « Bilan de la mandature 2014-2021, la Ville avec tous pour tous », dont le souci de l’inclusion est un marqueur irréfutable à tous les niveaux.
Le bilan de Soham Wardini, fait l’unanimité, sans l’ombre d’un doute. On trouvera, peut-être, ailleurs une quelconque raison de ne pas voter Bunt-bi à la Ville, mais ce ne sera pas pour la médiocrité ou l’insuffisance de son bilan à elle. Et avec elle, toute son équipe.
Puisque le premier capital est humain et que sa bonne santé est un préalable, le maire sortant peut pavoiser sur ce registre, qui n’est jamais suffisant, tant notre système sanitaire est dans un piteux état depuis des lustres.
Il faut d’abord « infrastructurer » la santé. Qui mieux que Soham l’a compris, qui aura dépensé plus de 1 252 458 en sept ans, pour ce secteur stratégique ? Rien que pour la prise en charge médicale des populations dans les hôpitaux.
La politique sanitaire de Soham repose donc sur la construction et l’équipement et la fourniture de matériels médicaux, sans quoi il ne peut y avoir de système sanitaire. Citons la centrale d’oxygène installée à Abbas Ndao pour soulager les patients au regard de l’importance de ce produit. Dans un souci d’équité sur la carte sanitaire, Abbas Ndao, le centre de gériatrie de Ouakam, Polyclinique, HOGIP, le centre de santé de la Ville de Dakar ont tous été dotés en équipement et matériels médicaux.
Si nous prenons l’éducation, nous pouvons être à l’aise en citant le projet Progressions Harmonieuses et Evaluations standardisées (PHARE) qui est un véritable programme de suivi pédagogique pour l’équité et l’égalité des chances des écoliers et élèves. Y ajouter l’importante enveloppe consacrée aux bourses tant nationales qu’étrangères pour un montant de 1 767 652 250 F CFA.
Ensuite l’économie dont la prise en charge est structurée autour de la Formation, le Financement et l’encadrement, afin de faire reculer le chômage des jeunes et des femmes, couches vulnérables, s’il en est, une démarche inclusive, dans le cadre d’une politique d’économie sociale et solidaire.
Mieux ! Des outils performants de management de l’économie sont confortés ou mis en place. Dans ce registre, le FODEM cible les entrepreneurs informels (frange importante de jeunes et d’adultes), les GIE et les entreprises individuelles. En 2021, on a noté 12 350 bénéficiaires pour un montant global de 485 725 000.
Tandis que la Ville de Dakar a mis en place le CEPEM, avec les Villes de Marseille, Montréal et l’association des maires Francophones (AIMF), une véritable plateforme d’initiatives locales. Sans oublier l’école des entrepreneurs de Dakar.
A l’image de la santé le maire et son équipe ont réservé une importance particulière aux infrastructures de la Culture. Ainsi, une politique hardie de rénovation des centres sociaux culturels a été mise en place, valorisée par leur requalification en fonction de la vocation des animateurs culturels locaux et dans un souci de spécialisation.
C’est le pôle de culture urbaine à Ouakam, le pôle Cinéma à Grand Dakar, le pôle Musique à Dieuppeul Derklé, et enfin le Pôle Théâtre à Hann. Ce sont de véritables clusters culturels, qui sont renforcés par des programmes spécifiques de formation et de renforcement de capacité. Un maire qui a compris que la culture est une véritable industrie qui charrie des enjeux identitaires et diplomatiques. Il faut y ajouter aussi la tenue de grands événements culturels tout au long de l’année dont la traditionnelle et universelle Fête de la musique, depuis Jack Lang, le Ribidion, le Carnaval etc… Dakar, une ville culturelle et vitrine du continent.
Le sport last, but not least, suis ce schéma d’infrastructurer, rénover et financer.
Après son bilan, place sera sans doute faite à son programme, qui s’inscrira dans le renforcement des acquis, leur consolidation et l’innovation pour se projeter dans le futur.
Qu’elle marche donc, la Soham Wardini, avec sérénité vers la victoire, car les Dakarois savent et refuseront la politique politicienne, l’arrogance et la violence. Elle, qui vient de signer la charte de la non-violence, les yeux fermés. En marchant !
Samba Moussa LY
La mère, maire, avec cette sensibilité reconnue généralement aux femmes, a dirigé la Ville, avec un souci de justice et d’équité, et surtout d’empathie avec les laissés pour compte de la société. En étant la première candidate à signer la charte de la nom violence, elle a montré la voie pacifique que doit emprunter ces joutes.
C’est ce qui ressort de son document « Bilan de la mandature 2014-2021, la Ville avec tous pour tous », dont le souci de l’inclusion est un marqueur irréfutable à tous les niveaux.
Le bilan de Soham Wardini, fait l’unanimité, sans l’ombre d’un doute. On trouvera, peut-être, ailleurs une quelconque raison de ne pas voter Bunt-bi à la Ville, mais ce ne sera pas pour la médiocrité ou l’insuffisance de son bilan à elle. Et avec elle, toute son équipe.
Puisque le premier capital est humain et que sa bonne santé est un préalable, le maire sortant peut pavoiser sur ce registre, qui n’est jamais suffisant, tant notre système sanitaire est dans un piteux état depuis des lustres.
Il faut d’abord « infrastructurer » la santé. Qui mieux que Soham l’a compris, qui aura dépensé plus de 1 252 458 en sept ans, pour ce secteur stratégique ? Rien que pour la prise en charge médicale des populations dans les hôpitaux.
La politique sanitaire de Soham repose donc sur la construction et l’équipement et la fourniture de matériels médicaux, sans quoi il ne peut y avoir de système sanitaire. Citons la centrale d’oxygène installée à Abbas Ndao pour soulager les patients au regard de l’importance de ce produit. Dans un souci d’équité sur la carte sanitaire, Abbas Ndao, le centre de gériatrie de Ouakam, Polyclinique, HOGIP, le centre de santé de la Ville de Dakar ont tous été dotés en équipement et matériels médicaux.
Si nous prenons l’éducation, nous pouvons être à l’aise en citant le projet Progressions Harmonieuses et Evaluations standardisées (PHARE) qui est un véritable programme de suivi pédagogique pour l’équité et l’égalité des chances des écoliers et élèves. Y ajouter l’importante enveloppe consacrée aux bourses tant nationales qu’étrangères pour un montant de 1 767 652 250 F CFA.
Ensuite l’économie dont la prise en charge est structurée autour de la Formation, le Financement et l’encadrement, afin de faire reculer le chômage des jeunes et des femmes, couches vulnérables, s’il en est, une démarche inclusive, dans le cadre d’une politique d’économie sociale et solidaire.
Mieux ! Des outils performants de management de l’économie sont confortés ou mis en place. Dans ce registre, le FODEM cible les entrepreneurs informels (frange importante de jeunes et d’adultes), les GIE et les entreprises individuelles. En 2021, on a noté 12 350 bénéficiaires pour un montant global de 485 725 000.
Tandis que la Ville de Dakar a mis en place le CEPEM, avec les Villes de Marseille, Montréal et l’association des maires Francophones (AIMF), une véritable plateforme d’initiatives locales. Sans oublier l’école des entrepreneurs de Dakar.
A l’image de la santé le maire et son équipe ont réservé une importance particulière aux infrastructures de la Culture. Ainsi, une politique hardie de rénovation des centres sociaux culturels a été mise en place, valorisée par leur requalification en fonction de la vocation des animateurs culturels locaux et dans un souci de spécialisation.
C’est le pôle de culture urbaine à Ouakam, le pôle Cinéma à Grand Dakar, le pôle Musique à Dieuppeul Derklé, et enfin le Pôle Théâtre à Hann. Ce sont de véritables clusters culturels, qui sont renforcés par des programmes spécifiques de formation et de renforcement de capacité. Un maire qui a compris que la culture est une véritable industrie qui charrie des enjeux identitaires et diplomatiques. Il faut y ajouter aussi la tenue de grands événements culturels tout au long de l’année dont la traditionnelle et universelle Fête de la musique, depuis Jack Lang, le Ribidion, le Carnaval etc… Dakar, une ville culturelle et vitrine du continent.
Le sport last, but not least, suis ce schéma d’infrastructurer, rénover et financer.
Après son bilan, place sera sans doute faite à son programme, qui s’inscrira dans le renforcement des acquis, leur consolidation et l’innovation pour se projeter dans le futur.
Qu’elle marche donc, la Soham Wardini, avec sérénité vers la victoire, car les Dakarois savent et refuseront la politique politicienne, l’arrogance et la violence. Elle, qui vient de signer la charte de la non-violence, les yeux fermés. En marchant !
Samba Moussa LY