A la question de JA « ces législatives représentent le dernier grand test électoral avant la présidentielle de 2024. Qu’en attendez-vous ? », il répond sans ambages. «Une nette victoire. C’est avant tout une question de cohérence vis-à-vis des choix du peuple sénégalais, qui m’a réélu. Nous avons mis en place un programme économique et social extrêmement exigeant, le Plan Sénégal émergent, qui a donné des résultats incontestables à tous égards », a martelé Macky Sall. Il soutient que son régime a réduit le taux de pauvreté de cinq points et amélioré sensiblement tous les indicateurs macroéconomiques, malgré la crise liée au Covid-19 et, aujourd’hui, la guerre en Ukraine.
«Pour protéger la population, nous avons bloqué les prix afin qu’elle puisse faire face à la hausse des prix de l’énergie, des denrées alimentaires, etc.. Ce qui, pour cette seule année 2022, coûtera à l’État près de 657 milliards de F CFA, soit près de 1 milliard d’euros, de soutien aux ménages. Sans parler de l’augmentation des salaires dans la fonction publique, de la transformation structurelle de l’économie, de la transition énergétique, du développement des infrastructures », a expliqué M. Sall.
Pour que cette politique puisse se poursuivre, il estime que le gouvernement doit avoir une majorité qui lui permette de ne pas perdre de temps. «L’opposition veut une cohabitation ? Vous savez très bien que, même dans les pays développés, c’est rarement une réussite. Je ne peux imaginer un tel scénario au Sénégal. Nous sommes sous un régime présidentiel : on élit un président et on lui donne, dans la foulée, une majorité pour gouverner. Le passage du septennat au quinquennat a modifié l’ordre des choses, mais ne change rien sur le fond : le Sénégal, comme l’Afrique, a besoin de stabilité », a confié le président de la République.
Amadou Diop
«Pour protéger la population, nous avons bloqué les prix afin qu’elle puisse faire face à la hausse des prix de l’énergie, des denrées alimentaires, etc.. Ce qui, pour cette seule année 2022, coûtera à l’État près de 657 milliards de F CFA, soit près de 1 milliard d’euros, de soutien aux ménages. Sans parler de l’augmentation des salaires dans la fonction publique, de la transformation structurelle de l’économie, de la transition énergétique, du développement des infrastructures », a expliqué M. Sall.
Pour que cette politique puisse se poursuivre, il estime que le gouvernement doit avoir une majorité qui lui permette de ne pas perdre de temps. «L’opposition veut une cohabitation ? Vous savez très bien que, même dans les pays développés, c’est rarement une réussite. Je ne peux imaginer un tel scénario au Sénégal. Nous sommes sous un régime présidentiel : on élit un président et on lui donne, dans la foulée, une majorité pour gouverner. Le passage du septennat au quinquennat a modifié l’ordre des choses, mais ne change rien sur le fond : le Sénégal, comme l’Afrique, a besoin de stabilité », a confié le président de la République.
Amadou Diop