A ce niveau de responsabilité, en effet, il est difficilement compréhensible que son équipe de communication n’ait pas anticipé sur les effets désastreux que les propos du Délégué général de la DER ont pu charrier au point de motiver son limogeage ipso facto. Lui-même aurait dû savoir que le contexte dans lequel notre pays se trouve, et les débats de société de cette nature qu’il a voulu engager par une prise de position ne pouvait avoir pour cadre l’entreprise qu’il dirige, même dans un moment de célébration du 08 Mars.
Pour autant est-ce que le traitement qui lui a été fait dans la presse et dans les réseaux sociaux ne jette pas la suspicion sur l’opportunité de le démettre ipso facto ?
Tout laisse croire que Pape Amadou Sarr était attendu, et hélas il a prêté le flanc. Si l’on voit le lynchage médiatique dont il a été l’objet, on ne peut manquer de s’interroger les tenants et les aboutissants de cet appel à l’autodafé. Chacun y est allé de son petit commentaire et certains disent même « c’est bien ».
C’est dire que dorénavant, les dépositaires de l’autorité publique n’ont qu’à bien se tenir, car les censeurs sont à l’affût et les instruiront uniquement à charge.
Que fait -on du pardon dés lors que la personne s’excuse ?
Dans les Nations démocratiques , il est vrai, ce type d’écart est sanctionné, mais il préserve la dignité et la fonction des personnes en l’espèce le Délégué général de la DER qui, quoiqu’on dise, a parcouru ce pays jusque dans les coins les plus reculés pour tirer de l’ombre de nombreux petits entrepreneurs, réalisé des prouesses en matière de levée de fonds au point que de recevoir le satisfecit de la Directrice générale du FMI, du Président de la Banque Africaine de Développement venus visiter l’expérience de la DER comme une « success story » sénégalaise à dupliquer, ce dont on doit être fier.
Il aurait été plus indiqué de le convoquer (par la plus haute autorité bien sûr) pour lui demander de présenter ses excuses publiques d’abord, et ensuite de présenter sa démission pour préserver l’honneur de ce vaillant commis de l’Etat, et du coup garder intacte la prérogative de nommer et de démettre du Chef de l’Etat.
Amadou Diop
Pour autant est-ce que le traitement qui lui a été fait dans la presse et dans les réseaux sociaux ne jette pas la suspicion sur l’opportunité de le démettre ipso facto ?
Tout laisse croire que Pape Amadou Sarr était attendu, et hélas il a prêté le flanc. Si l’on voit le lynchage médiatique dont il a été l’objet, on ne peut manquer de s’interroger les tenants et les aboutissants de cet appel à l’autodafé. Chacun y est allé de son petit commentaire et certains disent même « c’est bien ».
C’est dire que dorénavant, les dépositaires de l’autorité publique n’ont qu’à bien se tenir, car les censeurs sont à l’affût et les instruiront uniquement à charge.
Que fait -on du pardon dés lors que la personne s’excuse ?
Dans les Nations démocratiques , il est vrai, ce type d’écart est sanctionné, mais il préserve la dignité et la fonction des personnes en l’espèce le Délégué général de la DER qui, quoiqu’on dise, a parcouru ce pays jusque dans les coins les plus reculés pour tirer de l’ombre de nombreux petits entrepreneurs, réalisé des prouesses en matière de levée de fonds au point que de recevoir le satisfecit de la Directrice générale du FMI, du Président de la Banque Africaine de Développement venus visiter l’expérience de la DER comme une « success story » sénégalaise à dupliquer, ce dont on doit être fier.
Il aurait été plus indiqué de le convoquer (par la plus haute autorité bien sûr) pour lui demander de présenter ses excuses publiques d’abord, et ensuite de présenter sa démission pour préserver l’honneur de ce vaillant commis de l’Etat, et du coup garder intacte la prérogative de nommer et de démettre du Chef de l’Etat.
Amadou Diop