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Présidentielle du 24 mars 2024 : Aliou Mamadou Dia promeut ‘’Nite ak Naataange’’


Rédigé le Jeudi 14 Mars 2024 à 12:45


Le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) ambitionne de parvenir à « un Sénégal prospère bâti dans l’équité, la transparence, la droiture, l’unité et le respect de la dignité humaine » à l’horizon 2034. Pour y parvenir, Aliou Mamadou Dia présente aux sénégalais le programme ‘’Nite ak Naataange’’ (humanisme et prospérité) en vue de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.


Le Pur, par l’entremise de son candidat Aliou Mamadou Dia, compte renforcer l’agriculture familiale qui, estime-il, est une alternative pour résoudre le problème dans le secteur agricole. Il s’agira de moderniser l’agriculture familiale (équipements agricoles modernes) afin qu’elle puisse résoudre le problème de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le Pur, à travers son programme intitulé ‘’Nite ak Naataange’’ (humanisme et prospérité) trouve qu’il faudrait aussi aménager le foncier (donner plus d’accès aux terres), installer des forages, mettre à la disposition des agriculteurs des techniciens ou ingénieurs agronomes pour un accompagnement performant et les inciter à la transformation des produits locaux.

Aliou Mamadou Dia vise également à renforcer la transition verte dans la pêche en « rendant rationnelle la gestion des ressources halieutiques dégradées ». Pour lui, l’écosystème côtier-marin doit être restauré, les unités de transformation et de conservation renforcées. Il ambitionne aussi de formaliser les bonnes pratiques (gestion des sorties de pêches, les repos biologiques et les zones de pêches).

Réformer le code des investissements
Il s’agit d’imposer, pour le candidat du Pur, l'entrée du privé local ou entité publique dans le capital du privé étranger. « Il faut appliquer, dans toute sa rigueur, la loi sur le contenu local », soutient le Pur. A titre illustratif sur la période 2019-2021, le Parti indique que les investisseurs étrangers ont rapatrié plus de 600 milliards de FCFA par an, en termes de flux de revenus générés par les investissements.

En d'autres termes, explique-t-il, un franc FCFA investi rapporte un rendement moyen de 11% (Flux revenus/stocks IDE). En nominal, il relève que les flux de revenus d'investissement rapatriés sont passés de 270 milliards de FCFA en 2012 à 615 milliards de FCFA en 2021.

Favoriser le transfert de technologies dans les Investissements directs étrangers
Il s’agit pour le candidat du Pur d’imposer, dans les contrats de commande, un transfert de technologies (de compétences) avec les ingénieurs et techniciens locaux. « Ce qui nous empêcherait de faire deux fois la même commande », dit-il.
Il compte aussi mettre en place un fond d’appuis pour accompagner le Secteur privé national (Spn) dans les marchés publics. Il s’agit, selon lui, de regrouper les différents fonds existants (Fongip, Fonsis, Anpej, Der, etc.) en un fond souverain et prendre la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) comme garant du secteur privé national.

Mettre en œuvre la législation du travail dans toute sa rigueur

Pour le candidat du Pur, il est important de respecter toute la législation du travail (condition de stage, contrats de travail, etc), le respect des conventions et recommandations internationales et bilatérales signées par le Sénégal. Il fera respecter le droit de l’accès à l’emploi et favoriser le dialogue social (syndicats, organisation d’employeurs, etc).

Dans son programme, Aliou Mamadou Dia prévoit d’augmenter la part de la commande publique pour le secteur privé national car, explique-t-il, « nous voulons une économie endogène (dont les dividendes vont rester dans le pays) ». En ce sens, dit-il, il s’agit de mieux outiller notre secteur privé national à être plus compétitif et le favoriser au niveau des commandes publiques.

« Nous comptons mener une politique d'industrialisation du Sénégal en se basant sur des écosystèmes : d'industries légères (sur les 5ans) et aussi d'industries lourdes (sur les 10ans) », dit le Pur. Qui explique que « l'idée des écosystèmes industriels c'est de faire une intégration sectorielle des investissements mais aussi d'établir des partenariats stratégiques et mutuellement bénéfiques entre les entreprises leaders (on les appels les meneurs) et les Pme/Pmi et l'Etat du Sénégal ».

A l’en croire, l’accent sera mis sur l’artisanat local afin de mieux outiller les artisans (renforcement de capacité, la modernisation, etc.) et d’augmenter la part de l’artisanat locale dans la commande publique (par exemple : le mobilier dans les ministères, services étatiques, etc).

Aliou Mamadou Dia compte également généraliser le modèle des Zones économiques spéciales (Zes) sur tout le territoire national. Il s’agit, selon son programme, d’attirer les investissements directs étrangers et à améliorer les taux d'exportation et de création d'emplois. Ce qui, d’après lui, « aura un impact positif sur notre balance des paiements et sur le solde de la balance courante ».
Bassirou MBAYE












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