« J’ai connu A. Pellizzeri par le biais de I. A. Pam. Je n’ai jamais reçu 60 millions de FCfa de Agatino. Il m’a remis de l’argent à des époques et des périodes différentes d’un montant de 16,2 millions FCfa pour la construction d’une usine de café et pour l’acquisition de terrains pour le compte de sa société Dakar Sarabi », a révlé M. Sall. « Les terrains ont été acquis et le plaignant les a reçus. Seul le dernier terrain n’a pas été acheté parce qu’il n’en voulait plus », a-t-il ajouté.
Entendu, I. A. Pam, poursuivi pour les faits de complicité d’escroquerie, a déclaré que c’est une relation d’affaire qui le lie au plaignant. « Je l’ai connu en Espagne. Vu le volume de marchandises que j’importais au Sénégal, il m’a saisi pour l’aider et on a eu à travailler ensemble. Je l’ai mis en rapport avec I. Sall pour qu’il travaille avec lui », a précisé M. Pam. Sur son implication dans l’achat des parcelles foncières, il a soutenu qu’il n’était qu’un témoin dans cette affaire.
Les avocats de I. A. Pam ont plaidé la relaxe, convaincus que les fonds reçus par I. Sall n’ont jamais transité entre les mains de leur client. Quant à l’avocat de I. Sall, il a sollicité la clémence à l’égard de leur client. Dans son verdict, le tribunal a relaxé I. A. Pam du délit de complicité. Par contre, il a condamné I. Sall à six mois avec sursis pour escroquerie et abus de confiance. La partie civile s’est finalement désistée, après avoir trouvé un terrain d’entente à l’amiable avec le prévenu qui a accepté de remettre 20 millions de FCfa au plaignant.
Amadou Diop
Entendu, I. A. Pam, poursuivi pour les faits de complicité d’escroquerie, a déclaré que c’est une relation d’affaire qui le lie au plaignant. « Je l’ai connu en Espagne. Vu le volume de marchandises que j’importais au Sénégal, il m’a saisi pour l’aider et on a eu à travailler ensemble. Je l’ai mis en rapport avec I. Sall pour qu’il travaille avec lui », a précisé M. Pam. Sur son implication dans l’achat des parcelles foncières, il a soutenu qu’il n’était qu’un témoin dans cette affaire.
Les avocats de I. A. Pam ont plaidé la relaxe, convaincus que les fonds reçus par I. Sall n’ont jamais transité entre les mains de leur client. Quant à l’avocat de I. Sall, il a sollicité la clémence à l’égard de leur client. Dans son verdict, le tribunal a relaxé I. A. Pam du délit de complicité. Par contre, il a condamné I. Sall à six mois avec sursis pour escroquerie et abus de confiance. La partie civile s’est finalement désistée, après avoir trouvé un terrain d’entente à l’amiable avec le prévenu qui a accepté de remettre 20 millions de FCfa au plaignant.
Amadou Diop