«La conduite du processus électoral en direction de l'élection présidentielle du 25 février 2024 ainsi que les menaces sur les libertés publiques nous préoccupent au regard des restrictions de tous ordres à l'endroit des acteurs politiques ou partis d'opposition et des violations de la loi électorale par le Ministère de l'intérieur chargé, à travers les services centraux de la Direction de l'automatisation des fichiers, de la gestion du fichier général des électeurs », lit-on dans un communiqué de presse.
Selon ces organisations, en dépit d'une décision de justice ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales, le Ministère de l'Intérieur refuse d'appliquer la dite décision défiant l'autorité judiciaire et violant par la même occasion les dispositions de l'article L.47 - alinéa dernier qui rendent immédiatement exécutoire une telle décision de justice. De plus, ajoutent ces organisations, est-il besoin de rappeler qu'en vertu des articles 36 74-2 de la loi organique sur la Cour suprême, le pourvoi en matière de contentieux sur l'inscription sur les listes électorales n'est pas suspensif.
«Sur un autre plan, les visites de proximité et autres manifestations des leaders de l'opposition dans le cadre de la collecte des parrainages sont systématiquement interrompues, voir interdites au moment où le candidat de la majorité sillonne librement le pays en organisant meetings et caravanes. Cette situation qui engendre une discrimination en faveur de certains acteurs politiques n'est pas de nature à permettre l'organisation d'une élection libre, inclusive, transparente et apaisée », ajoute la même source.
C'est pourquoi, ces organisations, prenant la pleine mesure des risques qui planent sur l'organisation de l'élection présidentielle, exigeons du Ministère de l'Intérieur et particulièrement de l'administration, le respect de la loi ; une neutralité sans équivoque dans la gestion du processus électoral ; une impartialité sans faille à l'endroit des candidats. Elles interpellent par la même occasion la Commission électorale nationale autonome, pour qu'elle assume ses responsabilités en vue d'assurer le bon déroulement du processus électoral conformément à sa mission de contrôle et de supervision des opérations électorales.
Amadou Diop
Selon ces organisations, en dépit d'une décision de justice ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales, le Ministère de l'Intérieur refuse d'appliquer la dite décision défiant l'autorité judiciaire et violant par la même occasion les dispositions de l'article L.47 - alinéa dernier qui rendent immédiatement exécutoire une telle décision de justice. De plus, ajoutent ces organisations, est-il besoin de rappeler qu'en vertu des articles 36 74-2 de la loi organique sur la Cour suprême, le pourvoi en matière de contentieux sur l'inscription sur les listes électorales n'est pas suspensif.
«Sur un autre plan, les visites de proximité et autres manifestations des leaders de l'opposition dans le cadre de la collecte des parrainages sont systématiquement interrompues, voir interdites au moment où le candidat de la majorité sillonne librement le pays en organisant meetings et caravanes. Cette situation qui engendre une discrimination en faveur de certains acteurs politiques n'est pas de nature à permettre l'organisation d'une élection libre, inclusive, transparente et apaisée », ajoute la même source.
C'est pourquoi, ces organisations, prenant la pleine mesure des risques qui planent sur l'organisation de l'élection présidentielle, exigeons du Ministère de l'Intérieur et particulièrement de l'administration, le respect de la loi ; une neutralité sans équivoque dans la gestion du processus électoral ; une impartialité sans faille à l'endroit des candidats. Elles interpellent par la même occasion la Commission électorale nationale autonome, pour qu'elle assume ses responsabilités en vue d'assurer le bon déroulement du processus électoral conformément à sa mission de contrôle et de supervision des opérations électorales.
Amadou Diop