Selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’usage de la cigarette classique cause chaque année 8 millions de morts dans le monde et environ 1,2 million des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée. Il faut agir pour inverser la courbe, certainement avec les résultats de la recherche et développement initiés depuis quelques années, mais aussi avec une sensibilisation soutenue par la presse.
D’où tout le sens du combat engagé depuis quelques années par les membres du REJOINT. Belle tribune qui a permis à M. Cédric Gubelmann du Centre de Recherche et de Développement de PMI basé à Neuchâtel en Suisse de donner des informations clés sur les activités de ce centre depuis sa création. En ce qui concerne la R&D, le cigarettier américain a le centre de R&D le plus performant de l’industrie du tabac, elle a investi depuis 2008, plus de 8, 1 milliards de dollars soit plus 4000 milliards de FCfa et emploie plus de 480 experts qui contribuent à l’amélioration constante des activités de la recherche ». Selon lui, « La nicotine n’est pas le facteur principal des maladies liées au tabagisme, ce sont principalement les toxines et les substances cancérigènes présentes dans la fumée de tabac et non la nicotine, qui causent la maladie et la mort ».
Par ailleurs, M. Gubelmann a également présenté les produits à base de tabac chauffé, le Snus et les cigarettes électroniques comme des alternatives existantes et moins risquées. Quand bien même pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « les produits du tabac chauffés sont, comme tous les produits du tabac, intrinsèquement toxiques et contiennent des substances cancérogènes(…)ils doivent donc être traités comme tous les autres produits du tabac dans les politiques antitabac» Car, explique l’ OMS, « ils génèrent des aérosols contenant de la nicotine et d’autres substances chimiques toxiques lorsque le tabac est chauffé, ou lors de l’activation d’un dispositif contenant le tabac ».
M. Gubelmann indique, tout de même qu’ « en ce qui concerne le tabac, les experts s'accordent à dire que la nicotine, bien qu'elle crée une dépendance, n'est pas la principale cause des maladies liées au tabagisme. Nous pensons que le milliard de personnes qui fument actuellement pourraient nuire beaucoup moins à leur santé s'ils consommaient de la nicotine sous une forme non combustible et à faible risque. C'est la raison pour laquelle nous devons adopter l'approche de réduction des méfaits et se préparer activement à rechercher et à réglementer les produits du tabac moins nocifs qui peuvent réduire les méfaits du tabagisme ». M. Gubelmann précise que ces alternatives intéressent de plus en plus de pays. Citons les Etats unis d’Amérique(USA) dont la Food and Drug Administration (FDA) qui est l'administration américaine en charge des produits alimentaires et des médicaments a déclaré : « Nous devons tenir compte du fait que l’innovation peut conduire à la fabrication de produits moins nocifs qui, sous la surveillance de la FDA, pourraient faire partie de la solution ». M. Gubelmann a également cité le cas de l’Angleterre, où l’Institution Public Health England encourage à « aider les gens à arrêter de fumer en leur proposant des technologies innovantes qui minimisent les effets nocifs et aussi à favoriser les alternatives plus sûres que le tabac ».
Ayoko Mensah
http://afrikchallenges.info
D’où tout le sens du combat engagé depuis quelques années par les membres du REJOINT. Belle tribune qui a permis à M. Cédric Gubelmann du Centre de Recherche et de Développement de PMI basé à Neuchâtel en Suisse de donner des informations clés sur les activités de ce centre depuis sa création. En ce qui concerne la R&D, le cigarettier américain a le centre de R&D le plus performant de l’industrie du tabac, elle a investi depuis 2008, plus de 8, 1 milliards de dollars soit plus 4000 milliards de FCfa et emploie plus de 480 experts qui contribuent à l’amélioration constante des activités de la recherche ». Selon lui, « La nicotine n’est pas le facteur principal des maladies liées au tabagisme, ce sont principalement les toxines et les substances cancérigènes présentes dans la fumée de tabac et non la nicotine, qui causent la maladie et la mort ».
Par ailleurs, M. Gubelmann a également présenté les produits à base de tabac chauffé, le Snus et les cigarettes électroniques comme des alternatives existantes et moins risquées. Quand bien même pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « les produits du tabac chauffés sont, comme tous les produits du tabac, intrinsèquement toxiques et contiennent des substances cancérogènes(…)ils doivent donc être traités comme tous les autres produits du tabac dans les politiques antitabac» Car, explique l’ OMS, « ils génèrent des aérosols contenant de la nicotine et d’autres substances chimiques toxiques lorsque le tabac est chauffé, ou lors de l’activation d’un dispositif contenant le tabac ».
M. Gubelmann indique, tout de même qu’ « en ce qui concerne le tabac, les experts s'accordent à dire que la nicotine, bien qu'elle crée une dépendance, n'est pas la principale cause des maladies liées au tabagisme. Nous pensons que le milliard de personnes qui fument actuellement pourraient nuire beaucoup moins à leur santé s'ils consommaient de la nicotine sous une forme non combustible et à faible risque. C'est la raison pour laquelle nous devons adopter l'approche de réduction des méfaits et se préparer activement à rechercher et à réglementer les produits du tabac moins nocifs qui peuvent réduire les méfaits du tabagisme ». M. Gubelmann précise que ces alternatives intéressent de plus en plus de pays. Citons les Etats unis d’Amérique(USA) dont la Food and Drug Administration (FDA) qui est l'administration américaine en charge des produits alimentaires et des médicaments a déclaré : « Nous devons tenir compte du fait que l’innovation peut conduire à la fabrication de produits moins nocifs qui, sous la surveillance de la FDA, pourraient faire partie de la solution ». M. Gubelmann a également cité le cas de l’Angleterre, où l’Institution Public Health England encourage à « aider les gens à arrêter de fumer en leur proposant des technologies innovantes qui minimisent les effets nocifs et aussi à favoriser les alternatives plus sûres que le tabac ».
Ayoko Mensah
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