Par une position extrêmement courageuse ceux-ci n’avaient exprimé en 1955 le souhait de ne pas intégrer les deux blocs qui se faisaient face, à savoir d’une part, les États-Unis et de l’autre l'URSS. Ils avaient décidé souverainement et en tout honneur de tracer à grands traits les contours de la doctrine du non-alignement.
Ce mercredi 02 Mars 2022 marque en effet un tournant qu’il faut situer à sa juste place, et c’est bien le sens qu’il faut donner aux résultats du vote de la résolution de l’AG de l’ONU par 193 Etats qui, faut-il, le rappeler n’est pas contraignante.
C’est précisément la position de l’Afrique et surtout la position de notre pays qui assure la présidence de l’Union Africaine et l’initiative du Président Macky Sall d’entrer en contact avec le Président Vladimir Poutine désigné infréquentable par les puissances occidentales, et mis au ban de la communauté internationale, qui mérite d’être saluée. La voie du dialogue est la seule apte à faire sortir le monde de cette ambiance lourde de danger, non seulement pour les protagonistes, mais aussi pour tous les autres sujets de droit international.
Nos pays ont des intérêts à défendre et ces intérêts ne peuvent prospérer dans un contexte de conflit ou les représailles et les mesures de rétorsion n’auront d’autres finalités que de déstabiliser nos pays encore à la recherche des équilibres sociaux durement acquis.
Si Bandoeng avait préfiguré et montré les signes annonciateurs des indépendances, la position actuelle des 35 pays qui ont voté l’abstention dont la Chine et les 12 autres qui n’ont pas pris part au vote contre la Russie, auxquels s’ajoutent les 5 pays ayant voté contre parmi lesquels l’Ethiopie, la Corée du Nord, on peut se dire qu’il ya effectivement un mouvement qui est enclenché. Sommes-nous en mesure d’apprécier l’amplitude au niveau des relations Nord/ Sud dans un environnement de plus en plus multipolaire, multilatéral ? L’avenir nous dira.
Mamadou Ndao
Ce mercredi 02 Mars 2022 marque en effet un tournant qu’il faut situer à sa juste place, et c’est bien le sens qu’il faut donner aux résultats du vote de la résolution de l’AG de l’ONU par 193 Etats qui, faut-il, le rappeler n’est pas contraignante.
C’est précisément la position de l’Afrique et surtout la position de notre pays qui assure la présidence de l’Union Africaine et l’initiative du Président Macky Sall d’entrer en contact avec le Président Vladimir Poutine désigné infréquentable par les puissances occidentales, et mis au ban de la communauté internationale, qui mérite d’être saluée. La voie du dialogue est la seule apte à faire sortir le monde de cette ambiance lourde de danger, non seulement pour les protagonistes, mais aussi pour tous les autres sujets de droit international.
Nos pays ont des intérêts à défendre et ces intérêts ne peuvent prospérer dans un contexte de conflit ou les représailles et les mesures de rétorsion n’auront d’autres finalités que de déstabiliser nos pays encore à la recherche des équilibres sociaux durement acquis.
Si Bandoeng avait préfiguré et montré les signes annonciateurs des indépendances, la position actuelle des 35 pays qui ont voté l’abstention dont la Chine et les 12 autres qui n’ont pas pris part au vote contre la Russie, auxquels s’ajoutent les 5 pays ayant voté contre parmi lesquels l’Ethiopie, la Corée du Nord, on peut se dire qu’il ya effectivement un mouvement qui est enclenché. Sommes-nous en mesure d’apprécier l’amplitude au niveau des relations Nord/ Sud dans un environnement de plus en plus multipolaire, multilatéral ? L’avenir nous dira.
Mamadou Ndao