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Violences dans les Universités : Des solutions trouvées à Bambey, Cheikh Oumar Hanne s’explique


Rédigé le Mardi 21 Décembre 2021 à 10:50


Un début de solution semble être trouvée à la crise qui secoue l’Université Alioune Diop de Bambey. Deux UFR renoncent à l’organisation d’une section unique, trois autres assemblées doivent statuer à la question pour répondre à l’une des revendications des étudiants de Bambey. C’est à la suite de la médiation du Syndicat Autonome des Enseignements du Supérieur (Saes). Le ministre de l’enseignement Supérieur, de Recherches et de l’innovation, Cheikh Oumar Hanne s’en félicite et s’explique.


Une solution à tout 

Ce qui s’est passé à Bambey, il y a une décision des instances académiques. Et les étudiants sont parti en grève pour demander à ce que l’on revienne sur ses décisions qui sont la suspension de la coordination des étudiants. Il y avait aussi une décision d’organisation de deux sessions. Là c’est l’assemblée de l’UFR qui avait décidé en toute souveraineté et en toute légalité d’aller vers l’organisation d’une section unique sur la base d’une analyse du déroulement des cours durant l’année 2020-2021. Ces décisions ne pouvaient pas être attaqué et le ministre n’avait pas le pouvoir de revenir là dessus“, a rappelé Cheikh Oumar Hanne.

Le Dialogue

“Dans cette crise là, c’était une opposition des enseignants aux étudiants. C’était extrêmement difficile. Nous remercions les instances du Saes. Ils ont réglé un problème que personne ne pensait pouvoir réglé. Ils ont amenés les franges à se comprendre à se parler,” a fait savoir le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherches et de l’Innovation.

Les fortes décisions 

Cheikh Oumar Hanne se félicite de la démarche du Saes. “Deux UFR à Bambey ont décidé de revenir sur l’organisation d’une section unique. Et ça, il fallait ramener les instances à se réunir. Je pense qu’il n’a pas un dispositif externe du système d’enseignement supérieur qui pouvait le faire. Je ne pense même pas qu’il pouvait avoir une autre structure même à l’intérieur du système universitaire. Nous avons travaillé avec les syndicats d’enseignants pour ramener la paix. Et, depuis lors les choses se sont calmées”, a-t-il dit.

Senego













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