Lors des élections territoriales de 2009, Khalifa Sall était le candidat de la coalition Benno Siggil Sénégal, au sein de laquelle on retrouvait pratiquement la quasi-totalité des partis politiques qui ont participé aux assises nationales notamment l’Afp de Moustapha Niasse dont Soham Wardini, était la responsable des femmes du département de Dakar et membre de son bureau politique .
Ces élections ont rapproché les deux responsables, et à partir de cette date, leurs destins ont été liés, avec des conquêtes, des dissidences avec leurs familles politiques originelles, des combats judiciaires, des moments de très fortes émotions, des résistances à de très fortes adversités politiques et des pressions.
Khalifa Sall élu maire de la Ville de Dakar, Soham Wardini elle, devient sa neuvième adjointe et leur relation s’approfondit. Si bien qu’en 2014, Khalifa Sall est réélu à la Ville et Soham Wardini élu à Mermoz Sacré cœur. Cette dernière accède alors à la requête de Khalifa Ababacar Sall de venir à la ville à ses côtés, laissant la mairie à un certain Barthélemy Dias.
Elle devient la 1ere adjointe de Khalifa et le binôme Khalifa Sall-Soham Wardini commençait à prendre dans le subconscient des Sénégalais. Un duo qui allait parachever la mise en place d’un nouveau pôle politique qui transcende les clivages idéologiques classiques.
Le vaudeville de Yééwi Askan Wi (YAW) lors des investitures de 2022, sous ce rapport révèle une grande trahison de Taxawou Sénégal et une couardise pure et simple de son leader, lorsqu’il a abouti contre toute attente à l’investiture de Barthélemy Dias comme candidat de YAW.
Sorti du Ps, l’ex maire de Dakar et icone du parti socialiste, présenté comme une victime des caciques des verts de Colobane, avait une grande cote de sympathie auprès de certains de ses camarades qui n’étaient pas en phase avec la direction du Ps dans le compagnonnage au sein de Benno Bokk Yakaar.
Les deux personnalités apprennent à mieux se connaitre et à se faire confiance. Soham Wardini assure souvent l’intérim d’un maire grand voyageur devant l’éternel, avec plusieurs signatures en délégation. Elle apprend auprès de son mentor dans une relation quasi fusionnelle. Il l’encourage par une confiance sincère, elle assure avec célérité et compétence, et le rassure en le protégeant. En 2016, Soham Wardini bat campagne du non lors du référendum contre les positions de son parti, à côté de Taxawou Sénégal.
Tous les deux tomberont dans la disgrâce de leur parti respectif pour avoir osé la dissidence. En effet hostile à une alliance du Ps avec Macky Sall, Khalifa Sall sera exclu du Ps avec soixante-quatre autres camarades, dont Bamba Fall maire de la Médina, Barthelemy Dias, maire de Mermoz sacré cœur et enfin Aissata Tall Sall maire de Podor, le 30 Décembre 2018.
Sa fidélité à son mentor vaudra à Soham Wardini une mise à l’écart par la direction de l’Afp. Elle s’y accommodera, elle qui avait déserté déjà les réunions d’un bureau politique où on la suspectait de trahison. Et sur tous les toits Barthélemy Dias chantait la loyauté, la fidélité et le courage de la dame Latmingué.
Jusqu’à cette date fatidique du 7 Mars qui voit l’incarcération de Khalifa Sall dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance. Un tsunami politique qui vient plomber la carrière politique de Khalifa Ababacar Sall. La mairie de Dakar était un excellent tremplin pour atteindre le palais de l’avenue Roume, pour parachever une carrière si riche à son jeune âge. Il sera gracié par le Chef de l’état le 29 Septembre 2020. Entre temps, Soham Wardini aura assumé un intérim avec brio, puis élue maire, devant les ténors de Taxawou Sénégal dont Moussa Sy maire des Parcelles Assainies et Banda Diop maire de la Patte d’Oie.
Soham Wardini et ses amis, compte tenu de tout ce qui précède, avaient naïvement cru à une candidature naturelle de Soham Wardini à sa propre succession pour le compte de Taxawou Sénégal, malgré les sorties malheureuses d’un Barthélemy Dias qui n’avaient d’yeux que pour la mairie de la Ville. Allant contre toute attente jusqu’à déclarer sa candidature à la candidature bien avant l’heure, afin que nul n’en ignore. Ce qui se révèlera plus tard comme la bande annonce d’un exécrable vaudeville. Soham Wadini en responsable, a préféré le silence, naturellement, car en dernier ressort n’est-ce pas Khalifa Sall, son mentor et responsable numéro un qui a le dernier mot ?
Erreur ! Puisque lors des investitures on a effectivement vu Barthélemy Dias manipuler, manigancer, et comploter pour valider sa candidature, contre les dispositions des textes fondateurs de la coalition. Une candidature si acharnée, qu’on en est venu à tendre l’oreille, guettant la décision de Khalifa Sall. La réponse fut d’abord un long silence. Sans doute le temps des pressions et du lobbying.
Tel Rome attendant la désignation du Pape. Eh bien ce que l’on redoutait arriva : c’est Barthélemy Dias qui sera le candidat de Yééwi Askan Wi. Une trahison d’autant plus ignoble que dans la coalition il était entendu et décidé que tous les candidats maires seraient reconduits. Ce qui fut fait à l’exception notoire de la maire de la Ville : Soham Wardini. Dès lors on comprend les railleries de Barthélemy traitant Soham de maire intérimaire depuis la bande annonce. Avait-il depuis longtemps l’assurance de Khalifa Sall ? Si oui, nous sommes bel et bien sur le double registre du complot et de la trahison.
En cautionnant cette forfaiture par lâcheté, Khalifa Sall vient d’asséner un terrible coup de poignard à son compagnonnage avec Soham Wardini . Mieux certains observateurs n’hésitent pas à parler d’un haras kiri, convaincus que la carrière politique du leader de Taxawou Sénégal, mouvement dont on connait que quelques leaders et activistes, va devoir se passer de l’apport de Soham Wardini pour sa massification et son attractivité, pour mourir de sa belle mort.
D’autant que, en ce 10 Novembre, Barthélemy Dias rattrapé par son affaire dans l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré cœur en 2011, reprend avec force manipulation, les chemins du temple de Thémis pour son procès en appel. N’en déplaise ses souteneurs, cette date a été retenue depuis longtemps et il le savait. Comme tous les renvois d’audience, les parties sont informées séance tenante de la date retenue.
Le vaudeville continue donc. Parce que inspiré de la convocation de Sonko lors de l’affaire Adji Sarr, le bouillant maire a, à son tour reproduit le même scénario. Se rendre au tribunal avec une bonne procession de voitures pleines de souteneurs et leaders, après avoir au préalable appelé la jeunesse au secours. Comme le fit Sonko en Mars avec les conséquences que nous savons : 14 morts dont on ne parle même plus. Des cadavres politiques passés plutôt à perte qu’à profit.
Isidore Séne
Ces élections ont rapproché les deux responsables, et à partir de cette date, leurs destins ont été liés, avec des conquêtes, des dissidences avec leurs familles politiques originelles, des combats judiciaires, des moments de très fortes émotions, des résistances à de très fortes adversités politiques et des pressions.
Khalifa Sall élu maire de la Ville de Dakar, Soham Wardini elle, devient sa neuvième adjointe et leur relation s’approfondit. Si bien qu’en 2014, Khalifa Sall est réélu à la Ville et Soham Wardini élu à Mermoz Sacré cœur. Cette dernière accède alors à la requête de Khalifa Ababacar Sall de venir à la ville à ses côtés, laissant la mairie à un certain Barthélemy Dias.
Elle devient la 1ere adjointe de Khalifa et le binôme Khalifa Sall-Soham Wardini commençait à prendre dans le subconscient des Sénégalais. Un duo qui allait parachever la mise en place d’un nouveau pôle politique qui transcende les clivages idéologiques classiques.
Le vaudeville de Yééwi Askan Wi (YAW) lors des investitures de 2022, sous ce rapport révèle une grande trahison de Taxawou Sénégal et une couardise pure et simple de son leader, lorsqu’il a abouti contre toute attente à l’investiture de Barthélemy Dias comme candidat de YAW.
Sorti du Ps, l’ex maire de Dakar et icone du parti socialiste, présenté comme une victime des caciques des verts de Colobane, avait une grande cote de sympathie auprès de certains de ses camarades qui n’étaient pas en phase avec la direction du Ps dans le compagnonnage au sein de Benno Bokk Yakaar.
Les deux personnalités apprennent à mieux se connaitre et à se faire confiance. Soham Wardini assure souvent l’intérim d’un maire grand voyageur devant l’éternel, avec plusieurs signatures en délégation. Elle apprend auprès de son mentor dans une relation quasi fusionnelle. Il l’encourage par une confiance sincère, elle assure avec célérité et compétence, et le rassure en le protégeant. En 2016, Soham Wardini bat campagne du non lors du référendum contre les positions de son parti, à côté de Taxawou Sénégal.
Tous les deux tomberont dans la disgrâce de leur parti respectif pour avoir osé la dissidence. En effet hostile à une alliance du Ps avec Macky Sall, Khalifa Sall sera exclu du Ps avec soixante-quatre autres camarades, dont Bamba Fall maire de la Médina, Barthelemy Dias, maire de Mermoz sacré cœur et enfin Aissata Tall Sall maire de Podor, le 30 Décembre 2018.
Sa fidélité à son mentor vaudra à Soham Wardini une mise à l’écart par la direction de l’Afp. Elle s’y accommodera, elle qui avait déserté déjà les réunions d’un bureau politique où on la suspectait de trahison. Et sur tous les toits Barthélemy Dias chantait la loyauté, la fidélité et le courage de la dame Latmingué.
Jusqu’à cette date fatidique du 7 Mars qui voit l’incarcération de Khalifa Sall dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance. Un tsunami politique qui vient plomber la carrière politique de Khalifa Ababacar Sall. La mairie de Dakar était un excellent tremplin pour atteindre le palais de l’avenue Roume, pour parachever une carrière si riche à son jeune âge. Il sera gracié par le Chef de l’état le 29 Septembre 2020. Entre temps, Soham Wardini aura assumé un intérim avec brio, puis élue maire, devant les ténors de Taxawou Sénégal dont Moussa Sy maire des Parcelles Assainies et Banda Diop maire de la Patte d’Oie.
Soham Wardini et ses amis, compte tenu de tout ce qui précède, avaient naïvement cru à une candidature naturelle de Soham Wardini à sa propre succession pour le compte de Taxawou Sénégal, malgré les sorties malheureuses d’un Barthélemy Dias qui n’avaient d’yeux que pour la mairie de la Ville. Allant contre toute attente jusqu’à déclarer sa candidature à la candidature bien avant l’heure, afin que nul n’en ignore. Ce qui se révèlera plus tard comme la bande annonce d’un exécrable vaudeville. Soham Wadini en responsable, a préféré le silence, naturellement, car en dernier ressort n’est-ce pas Khalifa Sall, son mentor et responsable numéro un qui a le dernier mot ?
Erreur ! Puisque lors des investitures on a effectivement vu Barthélemy Dias manipuler, manigancer, et comploter pour valider sa candidature, contre les dispositions des textes fondateurs de la coalition. Une candidature si acharnée, qu’on en est venu à tendre l’oreille, guettant la décision de Khalifa Sall. La réponse fut d’abord un long silence. Sans doute le temps des pressions et du lobbying.
Tel Rome attendant la désignation du Pape. Eh bien ce que l’on redoutait arriva : c’est Barthélemy Dias qui sera le candidat de Yééwi Askan Wi. Une trahison d’autant plus ignoble que dans la coalition il était entendu et décidé que tous les candidats maires seraient reconduits. Ce qui fut fait à l’exception notoire de la maire de la Ville : Soham Wardini. Dès lors on comprend les railleries de Barthélemy traitant Soham de maire intérimaire depuis la bande annonce. Avait-il depuis longtemps l’assurance de Khalifa Sall ? Si oui, nous sommes bel et bien sur le double registre du complot et de la trahison.
En cautionnant cette forfaiture par lâcheté, Khalifa Sall vient d’asséner un terrible coup de poignard à son compagnonnage avec Soham Wardini . Mieux certains observateurs n’hésitent pas à parler d’un haras kiri, convaincus que la carrière politique du leader de Taxawou Sénégal, mouvement dont on connait que quelques leaders et activistes, va devoir se passer de l’apport de Soham Wardini pour sa massification et son attractivité, pour mourir de sa belle mort.
D’autant que, en ce 10 Novembre, Barthélemy Dias rattrapé par son affaire dans l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré cœur en 2011, reprend avec force manipulation, les chemins du temple de Thémis pour son procès en appel. N’en déplaise ses souteneurs, cette date a été retenue depuis longtemps et il le savait. Comme tous les renvois d’audience, les parties sont informées séance tenante de la date retenue.
Le vaudeville continue donc. Parce que inspiré de la convocation de Sonko lors de l’affaire Adji Sarr, le bouillant maire a, à son tour reproduit le même scénario. Se rendre au tribunal avec une bonne procession de voitures pleines de souteneurs et leaders, après avoir au préalable appelé la jeunesse au secours. Comme le fit Sonko en Mars avec les conséquences que nous savons : 14 morts dont on ne parle même plus. Des cadavres politiques passés plutôt à perte qu’à profit.
Isidore Séne
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